Pleine lune du 16 mars 2014

Ceux qui avancent dans le noir
ne savent pas que leurs yeux ne savent plus voir.
Regarder le monde qui nous entoure
comme si à chaque fois c’était la première fois,
garde nos yeux ouverts, à tout ce qu’il y a à voir.

Ceux qui se dirigent sans rien entendre
ne savent pas que leurs oreilles ne perçoivent plus aucun son.
Entendre toute la gamme des bruits de la terre
et de toutes les espèces qui la peuplent
rend sensible aux nuances des sons les plus infimes.

Être là, ici et maintenant, présent au monde visible
ouvre les portes de l’invisible.
A tous peut être donnés cette faculté.
Seul, certains acceptent de l’explorer.
Le plus grand voyage de l’homme
est d’accepter de pousser les portes de l’apparence.

La compréhension de toute chose
est dans la face invisible de cette chose.
L’invisible se regarde et s’entend en pénétrant le cœur de toute chose.
L’invisible s’explore avec des yeux et des oreilles d’enfant.
L’invisible ouvre le monde des possibles.